Aloha amis Kitesurfeurs

Moi c’est Marc, 42 ans, véritable passionné de sports nautiques et tout particulièrement mordu de kitesurf. Si j’ai décidé de créer ce blog,  c’est pour partager avec vous ma passion, et donner envie si j’y arrive, à de futurs riders de se lancer dans cette magnifique aventure. Pourquoi ai-je choisi d’appeler ce blog kiterace ? Tout simplement parce que c’est mon surnom depuis maintenant 20 ans dans le milieu du kitesurf. Et pour cause, véritable fana de compétition, de sensations et de performance, je nourris ardemment un rêve : battre des records de vitesses comme l’a dernièrement fait Alexandre Caizergues (dernier champion en titre ayant frôlé les 105 km/h !) Mais avant de gravir les marches des podiums, je vous propose d’en découvrir un petit peu plus sur le kitesurf, et sur le matos qui lui est associé.

Historique du kiteboarding

C’est dans les années 60 que l’idée de se faire porter sur l’eau par une aile traverse l’esprit de plusieurs passionnés. Les premières expériences et prototypes comme le projet Jacob’s Ladder ou encore le Birdsail commencent à fleurir sur les côtes, mais, c’est véritablement en 1984 qu’une invention va changer le cours de l’histoire. A cette date, deux bretons nommés Bruno et Dominique Legaignoux changent la donne en déposant le brevet de l’aile à courbe et à structure. A partir de là, des préoccupations propres au kite commencent à voir le jour : pouvoir remonter au vent, atteindre de belles vitesses et réussir à redécoller facilement. Suite à cela, de nombreux essais et prototypes d’ailes de toute surface ont commencé à voir le jour jusqu’à ce que les deux inséparables bretons gagnent, en 1985, le prix de l’Ingéniosité. C’est peut-être à ce moment précis, et plus que jamais, que le kitesurf est devenu un sport de glisse à part entière. Emmanuel Bertin et  Laird Hamilton seront les premiers riders à démocratiser la pratique du kite et Naish, le premier fabricant à se lancer sur ce marché.

Les indispensables du kitesurf

L’aile de kite pour la traction

Deux ailes de kitesurf existent : l’aile à caisson qui se gonfle naturellement au contact du vent, et l’aile à boudin, à gonfler soi-même à l’aide d’une pompe. La plus prisée par les kitesurfeurs, c’est l’aile à boudin, plus simple d’utilisation, plus technique mais aussi plus précise. Afin de vous aiguiller sur les différences entre ces deux types d’ailes, voilà un petit résumé :
Les ailes à caisson se gonflent à la force du vent, elles ont donc tendance à tomber par vent faible et à se déformer par vent fort ou par rafales. L’aile à boudin quant à elle, reste en place quelles que soient les conditions. Le gros plus de cette aile spécifique, c’est sa facilité d’utilisation et le haut niveau de fiabilité qu’elle apporte au rider. Une véritable césure avec l’aile à caisson, qui, une fois tombée à l’eau est plutôt difficile à faire décoller. L’aile à caisson dispose également d’un bridage plus complexe, qui a la fâcheuse tendance de s’emmêler. A titre de comparaison, l’aile à boudin permet d’avoir une plage d’utilisation plus large et un depower plus efficace que son homonyme l’aile à caisson. A mon sens, il est donc préférable pour tout rider qu’il soit débutant ou pro, de choisir une aile à boudin, autant pour faciliter l’apprentissage que pour façonner sa technique.

La planche twin tip ou directionnelle pour la glisse

La planche de kitesurf la plus accessible c’est sans conteste la twin tip. Traduit en français, twin signifie « jumeau », ce qui explique l’appellation puisque la planche dispose d’un avant et d’un arrière absolument identiques. Planche polyvalente par excellence, la twin sera idéale pour se promener sur l’eau, sauter ou encore  jouer dans les vagues. A l’inverse, on retrouve la planche directionnelle qui impose de « jiber » pour changer de direction. Asymétrique, celle-ci dispose d’un flex plus rigide, d’une parfaite accroche et d’une bonne glisse en courbe. Avec une bonne directionnelle, une parfaite technique, de la maîtrise et du contrôle, une chose est sûre, tous les records peuvent être explosés !

La barre et le harnais pour être relié à son aile

La barre de kitesurf vous permet de contrôler aussi bien la puissance que les mouvements de l’aile, grâce aux lignes qui relient le kite à la planche. La longueur de la barre varie en fonction de la taille de l’aile, ce qui insinue que plus la barre sera longue, plus l’aile sera grande. Aujourd’hui de nombreuses innovations ont réussi à améliorer considérablement le confort des riders comme le système d’attache Fireball de Cabrinha ou encore la Click Bar North Kiteboarding. (En photo ci-dessous)

Côté harnais, les kitesurfeurs disposent de deux choix : soit le harnais culotte, qui ressemble de près à un baudrier, soit le harnais ceinture, à placer au niveau du dos pour libérer ses gestes.  Les harnais culotte sont parfaits pour les débutants car ils permettront aux novices de naviguer pendant plus de 4 heures sans ressentir de réelles douleurs. Un réel luxe que l’on trouvera presque indispensable lors des premières sessions. Très apprécié pour ses aptitudes à réduire le mal de dos, il sera également au top niveau crantage, c’est-à-dire, lors du transfert d’appui sur une carre. Le  harnais ceinture quant à lui est plus technique et plus physique, mais il a pour grand avantage d’apporter une sensation de liberté inouïe pendant le ride. C’est également le harnais à adopter pour les adeptes du toe-side.

Qu’est-ce que le Kite Race ?

Au sein même du kitesurf, plusieurs disciplines ou « programmes » peuvent être privilégiés par le rider. On compte 3 principales catégories de variantes : Le kitesurf Freestyle, le Freeride et le Race.  Chaque programme a son matos, et chaque matos a ses propres spécificités, mais moi ce qui me parle vous l’aurez compris c’est le kite race. Voilà donc ce qu’il faut savoir si vous voulez vous procurez un équipement de kitesurf à faire pâlir tous vos concurrents :
Coté matos, il faut savoir qu’une une bonne planche de kite race sera plutôt large, volumineuse et équipée de grands ailerons. Ces caractéristiques seront indispensables pour battre tous les records en compétition et filer sur l’eau tel un bolide. Cette petite fusée doit également pouvoir remonter au vent à toute vitesse et jiber comme jamais. Le top pour les fanas de compets et de vitesses, mais si vous voulez disposer d’une planche plus polyvalente et accessible, je vous conseille de tout miser sur une Freerace. Niveau planche de kiterace de référence, on trouve la Long Distance Gun de F-one, (ci-après en photo) ou encore la machine de course Cabrinha VMG.

L’aile de race dispose d’un profil très élancé conçu pour minimiser considérablement la trainée. Pensée pour remonter un maximum face au vent et atteindre de folles vitesses au grand largue vent arrière, cette aile se doit également d’être maniable et réactive dans les plus grandes surfaces. Ces quelques caractéristiques seront absolument indispensables pour pouvoir relancer le kite par vent irrégulier. Parmi les ailes de kite race les plus connues on peut notamment citer deux incontournables : l’aile de kite Cabrinha Velocity ou encore la Draft produite par le mythique fabricant Naish.  Vous pouvez aussi acheter votre matériel de kitesurf d'occasion.